jeudi 26 avril 2012

Kasane



Kasane de Gou Tanabe -  Japon - 2007
Edition Kana, collection Made In - 2 volumes
Fantastique, horreur


Résumé éditeur


A l'époque Edo, Mme Toyoshiga, maîtresse de musique très renommée, engage Shinkichi, âgé de 21 ans, comme domestique et finit par succomber à ses charmes...
C'est donc d'un très mauvaise oeil qu'elle assiste au rapprochement de Shinkichi et O-Hisa, une de ses jeunes élèves. C'est une jalousie dévorante qui va naître en son coeur et se refléter sur son visage...!
Les fantômes hantant la maison, le poids du passé et les remords ne risquent-ils pas de rattraper la vénérable Mme Toyoshiga ? 
Ce qui frappe au premier abord, c'est le dessin plein, épais, noir. Un trait qui participe beaucoup à l'ambiance étrange et malsaine de ce manga.
La demeure qui couvre l'histoire d'amour ambiguë entre la maîtresse de musique et le jeune Shin est également remplie de fantômes, qui tout en permettant un effet angoissant n'ajoutent rien à l'histoire, ni n'influent sur les personnages.Un tome centré donc sur le couple puis sur la jalousie de Toyoshiga qui s'intensifie au point d'exaspérer Shin qui se rapproche pourtant de O-Hisa. Il montre alors sa déloyauté et son inconstance.
La fin du premier tome devient plus prenante avec un Shin en proie à une apparition : fantastique ou paranoïa?
Dans le second volume vient enfin le rapport entre le trio maudit et la légende de Kasane. Un lien quelque peu ténu toutefois mais qui entraînera la destinée des héros vers une fin atroce où le fantastique le dispute encore une fois à la folie.

L'édition quant à elle est soignée avec une belle couverture, un grand format ou encore des informations sur l'auteur. Le prix cependant est quelque peu prohibitif : il faudra débourser 15€ par volume pour plonger dans les profondeurs du marécage de Kasane.

vendredi 13 avril 2012

Zola Jesus au 106

C'est par le plus grand des hasards que j'ai découvert que Zola Jesus, en tournée européenne pour faire découvrir son dernier né Conatus, passait par Rouen. Ni une, ni deux, billet et soirée du 12 avril réservés !
Je n'avais jamais mis les pieds au 106 (basé sur les quais de Rouen) qui possède deux salles ainsi qu'un studio d'enregistrement et sa propre radio où les artistes sont interrogés avant de passer sur scène.

Le concert ouvre avec le trio Love In Cage, formation locale entre rock goth des années 80 avec ses synthés et des moments plus electro.Une petite heure très sympathique, j'ai beaucoup apprécié ce groupe.

Enfin ça démarre !
Le temps d'un entracte pour permettre aux spectateurs de prendre une bière ou deux et c'est reparti pour une nouvelle heure en compagnie de la minuscule américaine. Elle arrive pied nus, vêtue d'un jean et d'une espèce de tunique qui fait plus penser à un drap.

Si à la maison la galette est relativement douce, sur scène, les percussions sont largement accentuées : le batteur est debout et frappe de toutes ses forces. Beaucoup d'énergie dégagée durant ce concert.










Mais la grande question était de savoir si Zola parvenait à chanter aussi bien et à tenir sur la durée. La réponse est trois fois oui et c'est plus qu'agréable. Tandis que tout Conatus sera joué ainsi que quelques morceaux de Stridulum II, Zola parcourt la scène de long en large, s'accroupit, se met en position foetale et n'hésite pas à descendre au milieu de l'auditoire.



Un bon spectacle, toujours trop court malgré le rappel, et surtout un grand plaisir pour ce premier concert que d'avoir pu y assister en étant au premier rang, c'est plutôt impressionnant.


Le rappel, déjà - Skin


mercredi 4 avril 2012

Zola Jesus


Zola Jesus - Etats-Unis


Stridulum II - 2010 - Sacred Bones records


Comme je n'y connais rien en genres musicaux, je laisse le soin aux spécialistes de définir le style de Zola Jesus mais en gros, on dira que c'est de l'électro, quoique j'ai aussi aperçu le terme rock gothique.
J'ai découvert Nika Roza Danilova (oui, oui c'est russe) en gagnant cet album (la première fois que je gagne quelque chose!) et ce qui est étonnant, c'est le chant qui fait immédiatement penser à Siouxsie. Mais à force d'écouter Zola, on finit par oublier l'Anglaise et ne plus faire de comparaison.
Un album basé sur le thème de la confiance, mais assez noir toutefois dans son ambiance. 



Voir et écouter : Night / Sea Talk






Conatus - 2011 - Sacred Bones Records


La première fois que j'ai écouté Conatus, j'ai eu l'impression d'une redite. Ce qui n'est pas tout à faux, sauf qu'il est beaucoup plus "clair" que son précédent album. La pochette avec ce voile blanc et cette blondeur (qui ne lui va pas trop, je la préfère en brune, mais je comprend l'intérêt)l'indique parfaitement. Un opus plus lumineux mais aux textes pas plus heureux.


Voir et écouter : Vessel


lundi 2 avril 2012

Il était une fois...

... une fille timide, paradoxale, avec des goûts parfois surprenants.Une fille qui ferait mieux de faire plus de randonnée et de photographie en pleine nature au lieu de rester au milieu de livres et de disques. Ces derniers auront droit à des billets rédigés avec humilité car celle qui se cache derrière Persephone est une amatrice et certainement pas une spécialiste dans quelque domaine que ce soit.

Vi(e)rtuelle se veut donc un blog simple, rempli de (re)découvertes culturelles, avec peut-être, l'occasion de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts.