dimanche 20 mai 2012

World War Z



World War Z de Max Brooks - USA - 2006
Edition du Livre de Poche - Fantastique, horreur (on n'en attend pas moins des zombies)

Résumé éditeur


La guerre des zombies a eu lieu et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité.
L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existance - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites.
Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Zͤ Guerre mondiale sera la dernière.
L'originalité de ce récit tient dans cette approche journalistique qui enchaîne les entretiens d'un nombre assez conséquents de gens qui ont vécu la menace inédite et terrifiante que représente les zombies.
A travers ces nombreuse anedoctes, on découvre le début de l'épidémie, son expansion, la panique mondiale et enfin la réaction, tardive, déterminée à éradiquer ce fléau cauchemardesque. Entre quelques épisodes gores, l'auteur montre l'évolution de l'humanité face au danger. L'inaction des politiques, le profit réalisé par ceux qui exploitent la peur, la débrouille, l'exode, l'organisation (et la désorganisation), l'évolution technologique... tous les aspects possibles et imaginables sont pris en compte. De ce fait le roman est très dense. Le reproche à faire est la longueur du roman. Il y a beaucoup trop de discours qui parfois se répètent et cela finit par lasser.
Une très bonne analyse de ce que pourrait être le monde face à une épidémie de zombie en s'attachant au facteur psychologique mais bien trop bavard.

A noter que ce roman succède au Guide de survie en territoire zombie paru en 2003 pour ceux qui veulent plus de zombies. Pour ma part, ce livre seul suffira.
A noter également qu'un film est en préparation (il faut bien profiter de la mode du zombie) pour 2013. Encore une superproduction américaine...

vendredi 11 mai 2012

Paradise Lost au 106

Décidément la salle rouennaise me gâte avec cette fois-ci le groupe anglais Paradise Lost.
Initialement prévu dans la grande salle, le concert se déroulera dans la petite, dû au manque de spectateurs car même celle-ci ne sera pas entièrement remplie.
En première partie, Swallow The Sun, un groupe de Death/Doom venu de... eh oui la Finlande (quelle surprise). Ce n'est pas du tout mon genre surtout à cause du chant trop particulier. En revanche la musique était "sympathique" si l'on peut dire et le groupe alternait entre des morceaux d'une douceur presque mélancolique et d'autres plus brutaux pour terminer dans un déluge de volume sonore.

A l'entracte, tout le monde se rue hors de la salle enfumée pour se prendre une bière et au bout d'une longue attente arrive enfin sur scène Paradise Lost. Un peu à l'étroit sur scène comme ses prédécesseurs, les musiciens resteront plutôt statiques pendant l'heure de spectacle qu'ils offriront. Comme je n'ai pas toute la discographie du groupe ni leur dernière galette Tragic Idol (erreur réparée depuis), il a été difficile de reconnaître toutes les chansons bien que Nick Holmes les présentait à chaque fois en s'essayant quelque peu au français. Bref le public était conquis entre les nouveautés et les grands tubes et tous les métalleux étaient bras levés. Une bonne ambiance donc, mais je regretterais tout de même que la voix de Holmes n'ait pas toujours été audible ce qui gâche un peu le plaisir.

Dans l'ensemble j'ai passé une très bonne soirée surtout que j'étais loin de m'attendre à ce qu'il passe en province et dans une salle plutôt modeste.
Et maintenant place aux photos, tout aussi modestes d'ailleurs.



Santé !